Le Jeudi 16 juin 2022, la chambre consultative présidée par le Docteur Eugène Aka AOUÉLÉ, a reçu au siège de l'institution, dans le cadre de la tribune « LES GRANDES RENCONTRES DU CESEC », l'économiste de l'environnement Abou Bamba, président du comité d'organisation de la 15ème Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (COP 15) qui s’est tenue du 9 au 21 mai 2022 à Abidjan.
Tribune ouverte à des personnalités expertes dans des domaines spécifiques, LES GRANDES RENCONTRES DU CESEC constitue un cadre d’échanges, de partages d’expertise et de collaboration intellectuelle sur des questions d’intérêt primordial à la vie de la nation.
La conférence de ce jour était axée sur le thème : »l'environnement en Côte d'Ivoire : crise et opportunités ».
Lors de son propos liminaire, le Président du CESEC, le Docteur Eugène AKA AOUELE a exprimé sa satisfaction de recevoir ce grand cadre international, personnalité hautement avisé et suffisamment outillé sur les questions liées à l’environnement, qui a accepté de prendre part à ce moment de partage et de réflexions.
Le CESEC dont l'un des champs de compétences est l'environnement a accueilli avec beaucoup d’intérêt cet entretien sur les défis environnementaux.
A travers l’analyse des principales matrices environnementales, l’expert du jour a décrit l’état de dégradation de l’environnement en Côte d’Ivoire tout en mettant en avant les pressions auxquelles sont confrontés les écosystèmes du pays.
Selon le conférencier, il s’agit entre autres de la déforestation et/ou la dégradation des forets, la pollution de la lagune Ebrié, le dragage et le remblai de la lagune, l’orpaillage clandestin, le braconnage, la pollution en milieu urbain, les problèmes de gestion des eaux usées et de déchets solides…. l’absence de judiciarisation du droit de l’environnement.
Monsieur Abou BAMBA a par ailleurs proposé des pistes de solutions notamment le tourisme durable, la création d’emplois verts, la promotion de la mobilité électrique, en somme, la prise en compte de l’économie verte dans les principaux agrégats macro-économiques de la Côte d’Ivoire qui permettraient d’atteindre des résultats positifs.
« Nous serons encore plus riches et encore plus forts si nous intégrons dès à présent, et cela de façon tout azimut, le principe de l’économie verte/bleue dans nos politiques de développement ».a –t-il indiqué.
Le négociateur de l’Initiative d’Abidjan a sollicité l’appui de la chambre consultative en vue de la production d’avis qui contribuent au changement environnemental positif et de ce fait à l’amélioration des conditions de vie des ivoiriens.
