Le mercredi 29 septembre 2021 à 10 heures, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, Monsieur Faman TOURE, était l’invité de la Tribune ‘’ LES GRANDES RENCONTRES DU CESEC’’.
Après les civilités d’usage, le Dr Eugène AKA AOUELE dans son propos introductif a appelé l’attente de l’auditoire sur les cadres historiques, juridiques et organiques qui fondent l’existence de la Chambre de Commerce et d’Industrie.
Intervenant à son tour, Monsieur Faman TOURE a exposé sur le thème général : « La Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, un acteur majeur de l’émergence et de la production du secteur privé »
De sa communication, nous retiendrons que la création de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire remonte au 23 décembre 1908. Au lendemain des indépendances, la loi 60-340 du 28 octobre 1960, consacre les Assemblées consulaires en Côte d’Ivoire, notamment les Assemblées représentatives des intérêts économiques en Côte d’Ivoire et parue au journal officiel n° 57 du 22 novembre 1960.
La Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire va connaître une disposition spécifique et placée sous la tutelle du Ministère du Commerce par le décret 92-19 du 8 janvier 1992 lui permettant de rayonner sur toute l’étendue de la Côte d’Ivoire.
Pendant 2 heures, le Président Faman TOURE s’est attelé à présenter la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire tant dans ses missions, son fonctionnement que les défis et perspectives, en sa qualité d’acteur majeur de l’émergence et de la production du secteur privé.
Ainsi,l’on note que par son existence, cette chambre consulaire répond aux soucis de l’Etat ivoirien de faire du développement du secteur industriel, une priorité cardinale, en l’investissant du rôle de la représentation des intérêts des entreprises commerciales, industrielles et des services, de la formation des entrepreneurs et de l’appui aux entreprises.
Pour son autonomisation, la chambre consulaire, gère les activités de Pesage et de Certification des poids, le Transit routier inter-état et le Programme de normalisation et de Sécurisation des factures.
Aussi l’auditoire a-t-il été édifié sur les efforts déployés par l’Etat, pour le développement du secteur secondaire, en Côte d’Ivoire et surtout, pour l’éclosion d’une classe d’opérateurs économiques nationaux forts.