L’ORPAILLAGE CLANDESTIN, UNE PROBLEMATIQUE AU CŒUR DES DEBATS DU CESEC

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Ce mercredi 19 avril 2023, une rencontre de travail a eu lieu entre les membres du Bureau du Conseil Economique Social Environnemental et Culturel (CESEC), présidé par le Docteur Eugène Aka AOUELE et la délégation de l’Académie des Sciences des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas Africaines (ASCAD), conduite par le Professeur HAUHOUOT ASSEYPO Antoine, Président de ladite institution, sur « l’étude pluridisciplinaire relative à l’orpaillage clandestin en Côte d’Ivoire ».

Cette rencontre a permis de discuter des modalités de collaboration entre les deux institutions, dans le cadre de cette étude qui vise à mieux comprendre les causes et les conséquences de l’orpaillage clandestin en Côte d’Ivoire.

Ce phénomène complexe qu’est l’orpaillage clandestin, a des conséquences désastreuses sur l’écosystème, avec la pollution des cours d’eau, la dégradation et l’appauvrissement des espaces agricoles. Au-delà de ces conséquences environnementales, l’orpaillage illégale a également des impacts dramatiques sur notre société. Il favorise entre autres, la criminalité, l’insécurité alimentaire, l’exploitation des enfants, sans oublier les risques sanitaires.

Face à cette situation, le Président du CESEC, le Docteur Eugène Aka AOUELE a salué cette initiative et a souligné l’importance de ce travail qui devra poser un véritable diagnostic de l’exploitation aurifère illégale en Côte d’Ivoire, identifier les insuffisances du dispositif législatif, évaluer les impacts de cette activité sur l’environnement et la société aux fins de proposer des solutions concrètes qui pourraient contribuer à l’éradication de ce fléau.

De son côté, le Président de L’ASCAD a présenté les grandes lignes de l’étude et a expliqué comment elle sera menée. Il a également souligné l’importance de la collaboration entre le CESEC et l’ASCAD pour la réussite de cette étude.

Les deux institutions au terme de la rencontre, ont convenu de travailler en étroite collaboration tout au long de l’étude. Cette rencontre a été saluée comme une étape clé dans la lutte contre l’orpaillage clandestin en Côte d’Ivoire.